Comme depuis le début du mandat, la Municipalité a voté un budget ambitieux et responsable, véritable tremplin pour porter des projets d’intérêt général avec une capacité d’autofinancement renforcée.
Année après année, la stratégie menée par les élus villennois porte ses fruits. Investis par la volonté d’une gestion saine et tournée vers l’avenir, ils ont présenté, lors du conseil municipal du 3 avril, un budget primitif dans la lignée des précédents.
« Le budget de fonctionnement 2025 reflète des dépenses dont la progression est maîtrisée, en particulier sur la masse salariale, précise Adrien Perret, adjoint au maire délégué aux Finances. Du côté des recettes, la progression des bases foncières de 1,7% sera partiellement compensée par l’exonération de 60% votée en février, sous condition de réalisation de travaux de rénovation énergétique éligibles et respectant les seuils requis. »
En 2024, le non-recours à l’emprunt et le résultat courant, positif autour de 600 000€ (hors reste à réaliser), sont des signaux très positifs.
Baisse de l’endettement et sécurisation de la capacité d’autofinancement
« En stabilisant le taux communal des impôts cette année, le sérieux de notre gestion permet de poursuivre la baisse de l’endettement et de conserver une capacité d’autofinancement indispensable à la politique d’investissement, poursuit Adrien Perret. Cette conduite responsable des finances communales nous permet d’envisager des projets qui ont pour objectif d’améliorer les services et les équipements à destination des Villennois. »
Des charges dont l’augmentation est maîtrisée
Les dépenses d’achats courants progressent en dépit d’une stabilité des dépenses d’énergie, sous les effets d’une hausse des tarifs de contrats de maintenance.
L’intégration d’un budget d’entretien des bois devient nécessaire.
Les coûts d’assurance augmentent.
La loi de finances pour 2025 impose à Villennes une contribution de 120 K€ au titre du dispositif de lissage conjoncturel (Dilico) : le revenu fiscal de référence des habitants est en effet plus élevé que la moyenne et le taux de taxe foncière est inférieur à la moyenne, d’où la contribution décidée par l’État (les chiffres et les modalités ne sont toutefois pas définitifs).
Le patrimoine communal nécessite des adaptations et des dépenses d’entretien pour que la Ville maintienne la qualité de ses équipements.
Fiscalité : le taux communal figé
Le taux communal de la taxe foncière sur les propriétés bâties pour 2025 a été fixé à 28,25%. Il est équivalent à celui de 2024 et dans la moyenne basse par rapport aux communes voisines. Pour rappel, il était passé de 30,45% à 29,25% en 2023, et à 28,25% en 2024. Les valeurs locatives brutes de taxe foncière communale seront revalorisées conformément à la législation en vigueur de 1,7%.

